Nous savions que nous allions adopter un animal anxieux. La première exigence était d’avoir un jardin grillagé afin de pouvoir sortir Sanchez du moins pendant les premières semaines. Il serait trop anxieux pour le sortir promener à la laisse; il nous faudrait l’habituer pas à pas.
Lorsque nous sommes allés chercher Sanchez il est rentré ventre à terre et il ne pensait qu’à une chose : fuir. Nous lui avons fait faire un petit tour dans le jardin qu’il a bien marqué de son odeur puis il est rentré dans la maison.
Il n’aimait pas trop les chats mais à part ça cela c’est très bien passé. Il ne se sentait pas tout à fait à l’aise mais il n’était pas aussi anxieux qu’à la pension. Je ne sais pas pourquoi mais ce pourrait-il qu’il se sente vraiment à la maison ?
Au début de la soirée lors d’une ronde à travers le jardin, il restait renifler à la porte et il indiquait être très curieux de ce qui se passait à l’extérieur de la porte du jardin. Mon mari a osé sortir avec lui dans la rue et cela c’est bien passé. Nous étions tous les deux très surpris car Sanchez donnait des signes d’être beaucoup plus avancé que mon mari et moi osions espérer. Plus tard ce soir-là je me sentais assez certaine de moi afin de faire une promenade à l’extérieur. Je continuais à l’observer lors de la promenade afin de détecter d’anxiété et de retourner avec lui à la maison. A chaque pas ma fierté grandissait. Nous avons promené pendant 20 minutes et il a joui de chaque odeur, de chaque impression. Cette nuit-là il dormi d’un sommeil profond. Lui oui, nous non. Il rêvait tellement fort qu’il nous a tenus éveillé toute la nuit.
Le deuxième jour nous nous sommes mis d’accord de faire une grande promenade à trois dans les environs. Nous avons fait un tour de 6.5 kilomètres et il en jouissait visiblement. Il nous regardait de temps en temps comme s’il cherchait confirmation du fait qu’il allait bien. Après une caresse sur sa tête, il continuait son chemin joyeusement. Même sa queue restait en l’air. Je dois préciser ici que nous ne connaissions Sanchezqu’avec sa queue entre les jambes ou collée à ses pattes arrières. J’étais vraiment émotionnée la première fois qu’il l’a mise en l’air.
C’est comme cela que ça doit être ; un chien qui fait aller sa queue joyeusement et jouit de sa promenade au lieu d’être enfermé et de souffrir. Cette queue en l’air était un signe de confirmation que nous faisons bien les choses, qu’il aime notre maison et que sa confiance en nous et dans son environnement augmente de jour en jour.
NB : Sanchez est un labrador que nous avons sauvé de l’industrie d’expérimentation animale. Il a été recueilli affectueusement par des amis des animaux. CAV est très content que Sanchez va bien. Il est réellement passé de l’enfer au paradis ! CAV vous donnera régulièrement des nouvelles de l’évolution de Sanchez.
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